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Fan expérience en France

Interview : Basile Brigandet (Stadito), le fan devenu vlogger

Rencontre avec Basile Brigandet, le vlogger qui va à la découverte des stades de foot en France et à l’étranger sous le nom de StaditoFootball.

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Fondateur du média Stadito, Basile Brigandet est aujourd’hui avec sa chaîne YouTube un vlogger qui se consacre à sa passion de toujours : le football. Avec plus 18 000 abonnés, ce grand fan du ballon rond sillonne la France et l’Europe pour nous faire découvrir des stades dans les moindres détails.

 

Lorsqu’une personne se donne les moyens de visiter autant de stades tout en partageant ses aventures, il est naturel pour Fanstriker d’aller à sa rencontre. Après Perfettu, le fan Ajaccien, Olivier, le baroudeur, ou encore Naomi et Looking for Fans, voici Basile.
Basile avait en effet beaucoup à dire sur l’expérience fan et nous étions curieux de connaître son point de vue sur le sujet !

Basile, un fan qui partage ses expériences sur les réseaux

Bonjour Basile, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Basile, j’ai 22 ans, originaire de Troyes et aujourd’hui habitant de Lille où je termine mes études en alternance.

Peux-tu nous expliquer comment Stadito a vu le jour et comment le média a t-il évolué ?

C’est à l’âge de 15 ans que j’ai créé Stadito qui n’était encore qu’une page Facebook. La création est venue de l’envie de profiter de mon temps libre au lycée pour parler de football, ma grande passion. Le projet a rapidement commencé à se développer et à se professionnaliser avec l’arrivée de volontaires et d’un site web.
Après le bac, pour me donner les moyens de poursuivre le développement de ce projet, j’ai souhaité faire des études adaptées avec la réalisation d’un DUT MMI (Métier du Multimédia et de l’Internet) à Troyes. Un diplôme grâce auquel j’ai beaucoup appris et pu ainsi faire grandir Stadito. Après le site web, nos présences sur Instagram, YouTube et Twitter ont été créées, et l’équipe de rédacteurs est montée jusqu’à 20 bénévoles. Ce qui était conséquent.

Puis au fil des années, le temps de chacun consacré au projet a forcément évolué. Beaucoup de rédacteurs ont trouvé un travail dans des médias importants tels que RMC Sport ou Oh My Goal, ce qui est l’une de mes plus grande fierté. Moi-même j’ai fait le choix de m’orienter vers le Marketing et la Communication, mais toujours dans l’optique de faire évoluer Stadito en acquérant de nouvelles compétences. C’est pourquoi j’ai enchaîné sur une Licence Pro et un Masters en Communication en alternance chez Visul3, une agence design spécialisée dans le sport. Et donc, pendant ces expériences, le média a pris un virage important en avril 2019 avec un nouveau concept sur la chaîne YouTube qui était celui du vlog.

“J’ai vu plus de 200 matchs au Stade de l’Aube chez moi à Troyes.”

Nous avons pu suivre les débuts de ta chaîne YouTube qui comptabilise aujourd’hui des milliers de vues. Mais, d’où est venue cette idée de faire des vlogs au cœur des stades de football, en France et en Europe ?

Depuis que je suis petit je vais toujours au stade. J’ai vu plus de 200 matchs au Stade de l’Aube chez moi à Troyes. Alors on peut le dire, je suis un mordu de foot (rire). C’est donc naturellement que j’ai décidé de partager cette passion et ce que je faisais. À la base je ne me filmais pas, je montrais seulement ce que je voyais. Puis les premières personnes qui visionnaient mes reportages m’ont conseillé de me mettre plus souvent face à la caméra pour humaniser mon contenu. Ce que j’arrive à faire de plus en plus désormais.

Aujourd’hui, peut-on dire que Stadito est un média spécialisé dans les immersions footballistiques ?

Effectivement, il y a un mot que j’aime utiliser pour dire ce que je fais : un voyage touristiquo-footballistique. Je souhaite montrer qu’à travers le football on peut découvrir beaucoup choses comme des villes, des lieux historiques ou bien des cultures. Le football est présent partout et il faut donc en profiter pour explorer ce qu’il y a autour.

Et pour aller plus loin, te considères-tu comme une référence de l’expérience fan ou du moins des stades de football en France ?

J’ai encore un peu du mal à me situer car je ne me sens pas toujours légitime sur le groundhopping (le fait d’aller dans un stade où l’on n’a encore jamais été). Car le groundhopping met en avant cette notion de cumuler des visites dans différents stades alors que moi j’adore aller 5, 10 voire 20 fois dans la même enceinte. Malgré tout, je pense devenir de plus en plus crédible. Mon arrivée à Lille il y a deux ans a été un déclic car je suis entouré de beaucoup de clubs et de pays dont la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne. J’en suis aujourd’hui à plus de 60 stades visités, ce qui est certes beaucoup, mais j’ai rencontré des personnes qui en comptait plus de 200 alors j’ai envie d’en faire toujours plus.

“Le groundhopping met en avant cette notion de cumuler des visites dans différents stades alors que moi j’adore aller 5, 10 voire 20 fois dans la même enceinte.”

L’expérience fan vue par Stadito

Toi qui as découvert un grand nombre de stades, quels sont, selon toi, les facteurs clés d’une expérience fan réussie ?

À mes yeux l’expérience fan dépend beaucoup des infrastructures, c’est-à-dire de ce que le club va mettre en place. Mais elle dépend surtout de ce qu’on va voir et ressentir. Je pense que l’expérience fan est quelque chose de très personnelle puisqu’en fonction de où l’on sera installé dans le stade, on ne va pas vivre le même moment qu’un autre. Il faut aussi prendre compte que nous sommes pas tous sensibles aux mêmes choses. J’ai par exemple un ami ultra lensois qui a besoin de ressentir une ambiance chaude dans un stade. Alors que moi, c’est plutôt l’atmosphère générale autour que j’apprécie. Ce moment où toute la foule se rend au stade d’un seul homme et se retrouve devant pour se rassembler chaleureusement. Et lorsqu’il y a des animations et des offres de restauration assez conséquentes, c’est d’autant plus plaisant pour le plus grand nombre.
C’est notamment ce que j’ai ressenti au Borussia Mönchengladbach en Allemagne car il y avait une telle zénitude en dehors du stade. Je n’ai ressenti aucune pression des forces de l’ordre, il y avait même plutôt de la bienveillance entre la police et les fans. Ce qui rend tout suite l’atmosphère très conviviale.

Dans l’ensemble, avec tout ce que j’ai vu, je pense que la majorité des clubs ont adopté une stratégie d’expérience fan. Certainement parce que les enjeux économiques et communautaires sont essentiels.

En parlant de la Bundesliga, quelles sont selon toi les différences entre une expérience fan allemande et une expérience fan française ?

Je pense que l’Allemagne a le championnat le plus complet. Car la qualité du jeu et l’effort fait sur l’expérience fan ne font qu’un. On sent en effet un vrai savoir-faire dans les clubs allemands. Il ne faut pas oublier qu’économiquement, la consommation des fans en billetterie, buvette et merchandising est majeure pour eux. C’est certainement pourquoi les supporters sont très bien lotis. On fait tout pour qu’ils viennent tôt au stade et consomment. C’est ancré dans la culture. Pour un fan allemand, dépenser une certaine somme au stade avant le match semble être naturel. Alors qu’en France, on vient plutôt pour les 90 minutes seulement.

En Belgique, j’ai fait le même constat. Même si le niveau sur le terrain est moins spectaculaire, les gens vont au stade pour se rassembler. Ce qui crée cette fameuse atmosphère où tu as envie de consommer et de partager un bon moment avec les autres, souvent autour d’une bière. Et même pour quelqu’un comme moi qui ne boit pas d’alcool, si la discipline est là, c’est appréciable de voir des fans fêter quelque chose ensemble. C’est ça le but du football, rassembler les gens d’une manière ou d’une autre.

Et à l’inverse, as-tu vu dans des stades des choses qui t’ont négativement surpris ?

Oui c’est déjà arrivé, notamment au PSV Eindhoven où plusieurs choses m’ont interpellé. Le plus étonnant était l’annonce du 11 de départ 25 minutes avant le match. C’est beaucoup trop tôt à mes yeux. D’autant plus qu’il y avait des incohérences sur les fiches des joueurs diffusées sur les écrans. Ensuite, il y a quelque chose pour laquelle j’accorde beaucoup d’importance, c’est le format de billets de match. À notre époque, ça me semble essentiel de pouvoir utiliser des m-tickets (tickets via mobiles) dans chaque stade au niveau professionnel. C’est le cas chez beaucoup de clubs, mais bizarrement, on retrouve souvent la mention “pensez à imprimer votre billet” sur le mail reçu. C’est à la fois contradictoire et pas toujours pratique pour le fan. Sinon, parmi tous les stades où j’ai été, je n’ai heureusement pas vécu d’autres expériences étranges.

“Le plus étonnant était l’annonce du 11 de départ 25 minutes avant le match. C’est beaucoup trop tôt à mes yeux.”

Un petit tour dans les coulisses de Stadito

Au-delà de ce que tu as pu voir, comment organises-tu toutes ces immersions dans les stades ?

Tout d’abord, c’est beaucoup d’anticipation. Mon objectif de base était de découvrir 1 pays par mois. Ce que j’ai réussi à faire. J’ai enchaîné ces derniers temps la Belgique, l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne et le Danemark. Comme le nombre de matchs devenait alors de plus en plus conséquent, j’ai décidé depuis l’été dernier de définir un planning mensuel pour faciliter mon organisation chaque weekend. Et c’est en partie grâce à ma connaissance de la région que je peux anticiper autant car j’optimise mes déplacements. J’avais également un second objectif qui était celui des 100 matchs sur une année. J’en suis à plus de 90 et selon mon planning du mois de décembre, l’objectif sera atteint à la fin de cette année 2019 !
Ensuite, pour l’ensemble de mes voyages, j’ai aussi la chance d’avoir le soutien de mon entreprise qui est à 100% derrière mon projet et qui m’offre une certaine flexibilité. Ce soutien est essentiel pour moi.

Avec Fanstriker, nous voyageons aussi régulièrement que possible à la rencontre des clubs et personnalités du sport business. Et il faut dire que les voyages ne sont pas toujours faciles, d’ailleurs, tu voyages seul ?

En France c’est souvent le cas, notamment quand c’est un aller-retour sur la journée. Lorsque je voyage seul sur plusieurs jours, j’ai expérimenté une nouvelle manière de voyager avec la possibilité de dormir chez des abonnés. Ce que j’ai fait en août dernier dans l’Est où j’ai enchaîné en trois jours : Strasbourg, Nancy et Metz. Et pour le coup, c’est une véritable expérience que de pouvoir rencontrer et échanger avec des personnes qui suivent mon travail.

Pour mes séjours à l’étranger, je suis souvent accompagné désormais. Je passe pas Twitter pour proposer aux amoureux des stades de partager mon expérience le temps d’un weekend. La première fois que je l’ai fait c’était pour Copenhague et j’ai eu sept réponses ! Ce qui m’a énormément surpris car j’avais seulement 300 abonnés sur mon compte Twitter. Et depuis ce premier voyage partagé, j’en propose régulièrement.
C’est vraiment enrichissant pour moi de pouvoir valoriser cette notion de communauté pendant mes voyages. D’autant plus que je reçois de plus en plus de photos de twittos qui me partagent leurs expériences dans les stades en retour. Et je suis heureux de voir que beaucoup se rendent compte que faire 2 ou 3 heures de route pour aller voir un match dans une ville qu’on ne connaît pas, c’est quelque chose à faire.

https://twitter.com/BasileBrigandet/status/1201142224119091200?s=20

Tu nous donnes envie d’en savoir plus, quelles sont les étapes d’un voyage by Stadito ?

Tout d’abord je choisis le match que je veux aller voir. Ensuite je regarde s’il y a de la place pour moi et éventuellement pour d’autres. Si c’est le cas, je propose la rencontre sur Twitter en précisant le coût total par personne ainsi que les horaires. Et ce sont souvent les premiers qui me donnent la certitude de venir qui viennent avec moi. Ensuite, je m’occupe de la réservation des billets de match et les invités me remboursent. Je m’occupe après de toute l’organisation du voyage dont la conduite.

Avec les nombreuses (trop ?) restrictions dans les stades, as-tu déjà eu des problèmes pour filmer dans une enceinte ?

À l’étranger je n’ai eu aucun soucis pour rentrer avec ma caméra dans les stades. En revanche en France, ça n’a pas toujours été évident. On m’a souvent dit que je ne pouvais pas utiliser ma caméra en raison des droits d’images. Ou bien on l’a considérée comme un éventuel projectile.
Pour ce qui concerne les droits d’images, il faut savoir que c’est YouTube qui décide de ce qui peut être diffusé ou pas sur sa plateforme suite à une plainte des détenteurs de droits. Et j’ai rapidement su quelle était la bonne manière de faire. Ma première vidéo a effectivement été rapidement démonétisée car je ne me filmais pas. Je filmais que le match. À partir du moment où je crée un contenu qui ne concerne pas que le match et qui propose une certaine variété dans les images, c’est beaucoup mieux. Et je souhaite que ça dure car mes vidéos ont pour objectif de donner envie aux gens d’aller au stade. Ce qui est aussi l’objectif des Ligues et des clubs. J’ai par exemple eu le plaisir de voir que le Standard de Liège avait partagé ma vidéo sur ses réseaux sociaux officiels. Le club m’a même invité pour un nouveau reportage !

Basile, on arrive vers la fin de notre interview. Que pouvons nous souhaiter à Stadito pour la suite de l’aventure ?

Quand on me demande ce que je ferai plus tard, je réponds souvent : je veux être dans un train ou un avion le lundi matin. Cela veut dire que j’ai passé un bon weekend de football (rire). Plus sérieusement, j’aimerais avoir plus de temps pour sortir plus fréquemment et plus rapidement des vidéos. Ce qui n’est pas toujours faisable aujourd’hui avec mon travail et mes études. Je suis également ouvert à d’éventuelles collaborations. Notamment avec des entreprises qui ont une activité qui fait sens à ce que je fais. C’est important pour développer un projet comme la mien je pense. Mais l’essentiel à mes yeux, c’est de toujours respecter l’ADN de la chaîne qui est de vivre le football dans les stades.

Enfin, la question habituelle pour finir en beauté, quelle est ta définition de l’expérience fan ?

Pour moi l’expérience fan c’est un souvenir fort qui reste ancré dans le temps et qui donne envie de revenir au stade. L’expérience fan doit réussir à créer de l’engagement. À titre personnelle, je prendrais l’exemple du RC Lens. La première fois que tu vas à Bollaert tu te dis “Ouah !”. La seconde fois tu te dis “Ouah, ça recommence !”. Et la troisième fois, tu chantes ! Bien évidemment, le cas de Lens est très connu. Mais quand les couleurs, les chants et l’ADN d’un club sont uniques, il peut réussir à créer une expérience qui fidélise.

Merci à Basile de Stadito pour cet échange enrichissant. On espère le revoir bientôt dans les stades !

Vous pouvez consulter toutes nos interviews dans l’onglet Interview sur notre site. Si vous êtes un professionnel du sport business et que vous souhaitez échanger sur le sujet de l’expérience des spectateurs, vous pouvez nous écrire sur hello@fanstriker.com ou sur chacun de nos réseaux sociaux.

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Chargé de SEO & SEA dans une agence de voyage sportif, je suis un passionné du Sport Digital et de la Fan Experience. Chez Franstriker, j'ai pour objectif de faire grandir le projet et d'écrire de temps en temps sur les activations digitales des uns et des autres dans le monde du sport.

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Les formules originales des abonnements en TOP14 et ProD2

Nous avons épluché les abonnements des 30 clubs de TOP14 et de Pro D2. Certaines formules sont parfois originales.

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Les formules originales des abonnements en TOP14 et ProD2
Fanstriker

On a épluché les formules d’abonnements des clubs de TOP14 et de ProD2. Parmi elles nous avons trouvé quelques originalités.

 

Nous sommes en pleine période de campagnes d’abonnements pour les clubs. Alors pour convaincre toujours plus de membres de sa communauté de s’abonner, certains proposent des formules spécifiques avec un peu d’originalité. 

Une offre couple si vous vous abonnez à deux 

Qui a dit que l’amour, le couple et le sport n’était pas compatibles ? Terminée l’époque où monsieur allait stade sans madame ou inversement. Maintenant aller au stade en couple c’est tendance ! Et ça peut coûter moins cher aussi.

Oui, certains clubs de rugby proposent une offre d’abonnement pour les couples. Cependant le fonctionnement peut être différent selon les clubs qui proposent cette offre. Pour en bénéficier, au CA Brive, le premier membre du couple doit souscrire à l’offre d’abonnement standard plein tarif (130€ en pesages) pour faire profiter de 40% de réduction sur l’abonnement du conjoint (78€). Ainsi,  Pour d’autres clubs, comme au Stade Rochelais, l’offre couple est proposée directement à un tarif réduit (172€ au lieu de 176€ pour un tarif plein) dès le premier membre. Pour bénéficier de ces offres, les couples doivent présenter un justificatif. 

Un abonnement 100% gratuit pour tous les jeunes de -12 ans

Vous avez bien lu ! Un abonnement totalement gratuit est proposé aux enfants de moins de 12 ans (disponible sur inscriptions au guichet abonnements). C’est l’USM Sapiac qui propose cette offre. Et devinez quoi ? L’abonnement gratuit pour les moins de 12 ans s’applique à toutes les tribunes du stade ! À Toulon, le RCT propose une offre famille qui comprend un abonnement enfant offert (-16 ans) pour l’achat d’un abonnement adulte.

Alors pourquoi le club propose t-il cette offre selon vous ? Et bien la réponse est toute simple. Pour inciter les plus jeunes à venir au stade tout en motivant les parents à les accompagner et vice versa pour les parents déjà abonnés. Pas bête à l’Union Sportive Montalbanaise. Une façon de garnir son stade de davantage de familles, de se rapprocher de son jeune public et de rassembler parents et enfants derrière une passion : le rugby

Une option pour bénéficier d’une étiquette personnalisée sur son siège

C’est totalement dans l’air du temps. La personnalisation est à l’expérience fan ou l’expérience client ce qu’est la glace vanille au crumble. Déguster un crumble c’est agréable mais avec de la glace vanille c’est encore meilleur ! (Faut-il préciser que cet article est rédigé sous 30° ? Je ne pense pas.) Revenons-en à notre personnalisation. Le Castres Olympique propose cette saison une nouveauté sous forme d’option. L’option Blue Army qui coûte 25€ est à ajouter au montant originel de son abonnement. Cette option permet de bénéficier d’une étiquette personnalisée avec son nom sur son propre siège au stade Pierre Fabre pour les rencontres à domicile.

Des avantages pour les femmes

Les clubs souhaitent attirer davantage de familles et par conséquent de femmes dans les stades. C’est la raison pour laquelle certains d’entre eux proposent des tarifs avantageux pour les femmes. Au RC Toulon Rugby, les femmes qui souhaitent s’abonner peuvent bénéficier de 15% de remise sur leur abonnement. 

L’abonnement est-il vraiment plus avantageux pour un fan ?

Payez en jusqu’en 10x votre abonnement

Souscrire à un abonnement peut représenter une dépense importante pour certaines personnes. Alors des clubs proposent des conditions favorables comme le paiement en plusieurs fois. Le Stade Rochelais propose à ses abonnés de régler le montant de leur abonnement en 1 fois, 5 fois ou 10 fois. Bien sûr cela n’est pas sans frais pour le fan puisque qu’une commission variable est ajoutée selon l’option choisie. Cela dit, elle reste faible. Pour le premier abonnement individuel que propose le club la différence entre un paiement comptant ou un paiement en 10 fois s’élève à 10€. 

Une offre d’abonnement “flexible”

Certains clubs adoptent une offre dite “flexible” qui permet de sélectionner un certain nombre de matchs à voir au stade. Avec ou sans abonnement. 
À Toulon au RCT Rugby un abonnement “Liberté” est proposé. Une formule sans engagement sous forme de crédit billetterie que l’abonné peut consommer selon ses envies et ses impératifs professionnels ou personnels qui l’empêchent de venir à chaque match tout au long de la saison. Cette formule octroie également divers avantages : 10% de bonus offert sur le crédit billetterie (ex: Abonnement à 300€ = 330€ crédité), la possibilité de changer de place ou de tribune à chaque match en plus des avantages Abonnés du programme « La Famille RCT ».

Un chèche offert ou un plaid prêté en hiver 

Il n’est pas rare que les clubs offrent des cadeaux lors de la souscription à un abonnement. C’est le cas au Rouen Normandie Rugby. Le club offre un chèche à chaque abonné. Et en plus de ce cadeau tangible, il permet à son abonné de faire découvrir l’expérience au stade à un invité de son choix lors de 3 matchs dans la saison (des matchs définis par le club). 

À Paris, lors des rencontres qui se déroulent l’hiver au stade Jean Bouin, le Stade Français Paris prête des plaides à ses abonnés. Une façon de répondre à cette démotivation que peuvent ressentir certains dès que les températures chutent. Et visuellement, les plaides attirent l’oeil au stade. Ce traitement de faveur fait des envieux parmi le grand public. Un possible argument pour convaincre de souscrire à une abonnement la saison prochaine peut-être. 

Un abonnement acheté = une réduction à l’année au cinéma

Les événements sportifs sont en concurrence directe avec les loisirs tels que le cinéma, la sortie spectacles ou la soirée restaurant. Et bien l’AS Béziers Hérault a décidé de rallier la “concurrence”. Conscient que sa communauté consomme tout autant des matchs au stade que des films en salle, le club a conclu un partenariat avec le cinéma de la ville. Un accord pour faire bénéficier aux abonnés du club une réduction tout au long de l’année pour les séances de cinéma (à un tarif de 5,50€ la place).

La fidélité récompensée !

La plupart des clubs proposent des avantages pour leurs abonnés qui se réabonnent l’année suivante. Certains ont imaginé des offres dégressives en fonction de l’ancienneté de l’abonné, d’autres des réductions tarifaires fixes. À Colomiers, au Colomiers Rugby, la fidélité est valorisée. Ainsi, un abonné lors de la saison 2021-2022 peut parrainer un nouvel abonné et bénéficier de 50% de réduction sur son réabonnement plein tarif 2022-2023. C’est en quelque sorte de la cooptation, ou encore du parrainage.

Pour nous, cela fait sens. La fidélité doit être valorisée et cette offre fidélité proposée par Colomiers va tout à fait dans cette direction. 

 

Une surprise à chaque match

Un avantage qui nous a bien plu du côté du Stade Montois Rugby. Ce club réalise un tirage au sort “surprise abonné(e)” lors de chacun de ses matchs à domicile au stade André et Guy Boniface de Mont-de-Marsan. Un tirage au sort dont les surprises n’ont pas été encore dévoilées par le club mais comme le dicton le dit si bien : “c’est l’intention qui compte“. C’est également le cas à Biarritz au BOPB qui offrira cette saison un cadeau offert pas l’un des partenaires du club à l’un de ses abonnés à la mi-temps de chaque match à domicile via un tirage au sort.

Quelle formule préférez-vous ? Si vous avez observé des formules originales dans certains abonnements n’hésitez pas à nous les partager. 

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“Bienvenue au club”, la campagne de la LFP (et des clubs)

La LFP a dévoilé “Bienvenue au club”, sa nouvelle campagne à destination des fans pour la reprise de la Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT.

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"Bienvenue au club", la campagne de la LFP (et des clubs)
Image : LFP

La Ligue de Football Professionnel a dévoilé il y a quelques jours sa nouvelle campagne pour la reprise des championnats de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT.

 

“Bienvenue au club”, une campagne qui cible les plus jeunes générations

Pour cette nouvelle campagne à destination des fans de football et des fans des clubs de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT, la LFP accompagnée par l’agence LaFourmi a souhaité miser sur le mélange d’émotions que procure la première expérience au stade. Une sensation qui s’écrit dans cette campagne par le slogan “On se souvient tous de notre premier match au stade“. 

Pour cette campagne “Bienvenue au club”, la LFP a souhaité valoriser des expériences concrètes que vivent les fans au stade à travers plusieurs accroches : “C’est la première fois qu’on va vous voir danser à la télé” ou encore “c’est la première fois que vous porterez une écharpe en été“. Une campagne qui invite la jeune génération et les familles avec enfants à se déplacer au stade. Une invitation qui a pour objectif de faire perdurer la hausse continue de l’intérêt des jeunes pour le football. La LFP s’appuie sur une étude menée par l’institut Ipsos pour la LFP en novembre 2021 qui mentionne que 50% des personnes âgées de 16 à 34 ans s’intéressent au football. Une donnée en hausse de 3 points sur 1 an, et de 14 points sur les 5 dernières années. 

À travers cette campagne, l’enjeu de la LFP et des clubs est d’installer le réflexe du foot « en vrai », dans l’enceinte, chez les populations ciblées pour leur donner envie de se rendre plus régulièrement au stade.

De la gamification autour du partage de la première expérience au stade

La LFP propose aux fans de partager les souvenirs de leur première expérience au stade pour tenter de gagner des places de match. La mécanique de participation est simple, l’utilisateur doit cliquer sur un lien web qui le redirige vers une application développée par Fastory. Sur cette application pensée pour un usage sur mobile, plusieurs questions sont proposées et l’utilisateur doit y répondre les unes après les autres. Des questions concernant sa première expérience : dans quel stade cette première expérience a-t-elle eu lieu ? Avec qui ? Quel souvenir ? etc. Pour finaliser sa participation, l’utilisateur doit renseigner son nom, prénom, adresse mail et son club favori dans en réponse à un chatbot. 

 

Une campagne déclinée pour chaque club

La campagne “Bienvenue au club” a été lancée d’abord par la LFP le 28 juillet pour la Ligue 2 BKT et le 3 août pour la Ligue 1 Uber Eats via une vidéo générique intégrant des images de plusieurs clubs mettant en avant le mélange d’émotions ressenti par chaque spectateur lors de sa première fois au stade. Cette campagne est ensuite adaptée par chaque club. Chacun doit s’approprier cette communication pour sa communauté de fans. 
Ainsi, si vous suivez plusieurs équipes sur les réseaux sociaux vous avez peut-être remarqué que pratiquement tous les clubs de ces deux championnats ont publié une vidéo avec un script identique ou similaire. 

 

Nous n’avons pas contacté la LFP pour en savoir davantage mais la Ligue a probablement transmis un template audio et des préconisations vidéos pour que les clubs dupliquent en interne au sein de leur service communication la vidéo et l’ensemble des prises de paroles à venir. 

Une campagne qui succède à “Avec vous, ça change tout !”

En 2021, le fan était tout autant au coeur de la campagne de lancement de la saison de la LFP avec le slogan “Avec vous, ça change tout !”. Une campagne qui faisait référence à la pandémie de Covid 19 qui n’avait pas permis aux événements sportifs maintenus d’accueillir du public au stade. 

“Avec vous, ça change tout !” La campagne de la LFP

Cela dit, c’est une campagne 2022/2023 qui nous plait chez Fanstriker et qui peut sans doute inspirer d’autres Ligues dans d’autres sports. 
Et vous ? Qu’en pensez vous de cette campagne ? 

 

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