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Fan expérience aux Etats-Unis

Dossier spécial fans et sport : Les Screaming Eagles, une équipe 100% gérée par ses fans

Découvrez le concept totalement fou de FANchise de Salt Lake Screaming Eagles, le premier club professionnel au monde entièrement géré par ses fans.

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Deuxième volet de notre dossier sur les fans et le sport professionnel, aujourd’hui nous vous partageons une vraie expérience comme vous n’en avez encore jamais vu. Une équipe entièrement gérée par ses fans, rien que ça. 

 

Imaginez un instant que vous ayez la possibilité d’agir directement sur le match de votre équipe favorite en déterminant la tactique à adopter ou en effectuant un remplacement. Imaginez un club où vous serez le fan mais aussi le décideur. Imaginez que vous pouvez choisir le nouveau maillot de votre équipe ou encore recruter les joueurs et le coach. Complètement fou me diriez vous hein ? 
Et bien oui ça l’est, et ça se passe aux Etats-Unis. 

Les Screaming Eagles, le seul club professionnel au monde entièrement géré par ses fans.

Screaming Eagles est une nouvelle équipe professionnelle de football américain lancée en 2016 à Salt Lake City dans l’Utah. Elle évolue en Indoor Football League, le championnat de football américain en salle (populaire aux Etats-Unis). C’est le même principe que le Foot US avec principalement les mêmes règles mais adaptées à la pratique en intérieur. Sauf que l’indoor lui se joue à 8.
Au-delà de l’équipe et du sport qu’elle pratique, c’est surtout un nouveau concept révolutionnaire qu’ont imaginé Sohrob Farudi, Grant Cohen, Ray Austin (ci-dessous en photo) et les autres co-fondateurs du projet.

Donner le pouvoir aux fans

Le concept est de donner totalement le pouvoir aux fans. Ils ont donc un pouvoir de décision sans limite. Un projet humain 100% digitalisé et sans frontières.
Hugo Boutin, un supporter français du projet de crowdfunding et associate depuis le lancement du concept Screaming Eagles que nous avons rencontré, nous explique que : 

“La légitimité des fans est grandement liée à la passion. Raison première de leur investissement. Ils ont une vue 360° sur tous les aspects du club. Chacun a un profil différent qui profite complètement aux décisions du club et au projet. Leur passion fait qu’ils ont tous une volonté commune qui profite au club.”

Concrètement, tout se fait via une application mobile que chacun peut télécharger sur son téléphone. Aucun niveau, d’expérience ou encore de connaissance du football US n’est requis. Sur cette appli, il existe deux niveaux :

  • Un premier niveau gratuit en téléchargeant l’application qui permet de voter et de choisir les stratégies et tactiques en live pendant le match.
  • Un second niveau qui lui est payant et permet de devenir un membre à part entière du staff et d’avoir un accès privilégié aux coulisses de l’équipe. 3 offres payantes proposent différents privilèges :

1 | Virtual Scout (recruteur) qui observe et suggère des joueurs directement au coach (plusieurs joueurs ont été recrutés par ce moyen. (9,99$/mois soit 120$ la saison)

2 | Virtual coach qui lui permet de de participer à l’analyse vidéo des matchs et l’élaboration de la stratégie de jeu. (24,99$/ mois soit 300$ la saison)

3 | Virtual General Manager qui est plus lié à l’organisation générale du club. (39,99$/ mois soit 480$ la saison)

Toutes ces offres sont sans abonnement, le fan peut s’il le souhaite, ne pas renouveler son offre mensuelle.

Les fans des Screaming Eagles utilisent l'appli mobile pendant le matchScreaming Eagles

Les fans des Screaming Eagles utilisent l’appli mobile pendant le match

Pendant le match, les fans (présents ou non dans l’enceinte) votent pour chaque action via l’application pour la stratégie de leur choix. Celle qui regroupe le plus de voix est transmise au coach qui transmet ensuite au quaterback via une oreillette comme en NFL. Tout ça se fait assez rapidement, bien que le Football permette de longs temps morts.

Un fan peut avoir un grand nombre de possibilités d’échanger avec le staff à condition d’être membre du staff en ayant souscrit à l’une des offres payantes. Un forum est disponible 24/24h sur lequel tous les membres et les fondateurs peuvent communiquer.

Comme nous le disions en titre, les fans décident de tout, ils sont au cœur du projet. Ce sont eux les décideurs.
Depuis le début de l’aventure, ils ont pu choisir la localisation de l’équipe (le choix était restreint entre deux villes des Etats-Unis), le nom de l’équipe ou encore designer le logo (celui-ci a d’ailleurs été réalisé par l’un d’eux). Mais ce n’est pas tout, le recrutement du coach a aussi été décidé avec les fans. Les interviews des candidats présélectionnés étaient diffusées en live sur internet, plus de 37 000 votes ont été recueillis, un fan a même été sélectionné et pouvait poser directement ses questions.

 

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A LIRE ÉGALEMENT : DOSSIER SPÉCIAL LES FANS ET LE SPORT : ET SI LES FANS N’EXISTAIENT PAS ?

 

En bref, tout est décidé par les membres, les cheerleaders, la mascotte, les joueurs, les maillots, les couleurs, le design des tenues, des casques, de la balle.
Et encore plus hilarant, le club propose aussi aux fans de voter pour la nourriture du coach le soir.

Les membres peuvent également suggérer une nouvelle opération marketing, des actions à réaliser pour la promotion du club, ou encore des produits dérivés à développer. Un vrai moyen de se sentir intégré complètement à son club.

De franchise à FANchise

A l’origine de cette idée aux côtés de Ray, il y a une startup américaine du sport nommée Project FANchise avec plusieurs investisseurs dont d’anciens joueurs NFL qui ont acheté les droits de création d’une nouvelle franchise.
Le concept de franchise, très présent aux Etats Unis, signifie le club. Nous utilisons davantage le terme club en Europe. Mais récemment nous avons vu naitre le concept de FANchise. Un club géré entièrement par ses fans. Entre Fantasy League, football manager et Alex Hunter mais dans la vie réelle.

Des fans des Screaming EaglesScreaming Eagles

Des fans des Screaming Eagles

Fans, vous pouvez même envahir le terrain

La FANchise Screaming Eagles joue l’expérience fan à fond. Moyennant 500 $, vous pouviez acheter lors du crowdfunding une carte appelée « Get out of jail free card » (sortie de prison). Cette carte permet à son acquéreur de pénétrer sur la pelouse pendant le match, et de traverser le terrain, cela sans conséquences, hormis le fait d’arrêter le jeu quelques instants.
Et devinez quoi ? Une offre épuisée très rapidement. Ça promet pour les futurs matchs.

Mais financièrement, comment un tel projet est-il possible pour un club ?

Le business model du concept est assez classique et proche de celui d’une équipe normale. C’est à dire que l’équipe a des dépenses comme les salaires des joueurs, des déplacements par exemple, mais aussi des revenus types d’une équipe sportive (billetterie, sponsoring, merchandising, boutique en ligne, etc.).
La différence entre les Screaming eagles et une équipe classique est que la source de revenue additionnelle digitale dépend des inscriptions des membres mais aussi de la publicité sur le digital.
Par exemple, avant même que l’équipe ait un nom, un logo, ou un joueur dans son effectif, la campagne de Crowdfunding avait générée plus de 60 000$. Dingue non ?

Le ticket pour assister à un match varie de 5$ à 85$.

Au-delà de l’aspect financier, le fait d’ouvrir les accès au fonctionnement du club à un collectif composé de fans permet d’avoir un staff beaucoup plus étoffé qu’une équipe lambda. Et donc un brainstorming plus large avec des idées beaucoup plus variées et des ressources plus nombreuses.

La communauté de fans des Screaming Eagles ne cesse de grimperScreaming Eagles

La communauté de fans des Screaming Eagles ne cesse de grimper

Un joli projet qui présente également quelques risques

Nous avons posé la question à Hugo Boutin dans une interview que vous retrouverez en fin de semaine sur Fanstriker.com, sur les risques d’un tel concept.

“Bien entendu ce concept n’est pas vierge de tous risques. Le risque principal souvent mis en avant par les détracteurs de ce fonctionnement est que les fans adverses peuvent voter pour les stratégies de l’équipe et donc ainsi désorienter l’équipe. (Pas besoin de payer pour voter). Aussi toutes les stratégies sont en ligne et accessible à tous les fans sur l’application. Mais pour contrer les inscriptions sauvages dans un but négatif, les fondateurs ont pensé à un fonctionnement qui récompense l’investissement des fans. Le Fan IQ, qui donne un plus large pouvoir décisionnaire aux fans les plus impliqués.”

Il existe également d’autres risques, comme la désertion des fans. Si ce projet est étroitement lié à l’investissement de ses fans, quid si demain ils disparaissaient ? Le club doit garder une communauté active le plus longtemps, c’est le big deal.

Comme dans tous les sports, le résultat importe aux fans, investisseurs, joueurs, coachs, etc. Le développement d’un tel modèle est très lié aux résultats. Il faut que les résultats sportifs soient à la hauteur pour garder tous ces acteurs motivés.  

Le premier match en février, un moment historique

Le jeudi 16 février dernier a eu lieu le premier match de l’histoire des Salt Lake Screaming Eagles mais aussi le premier match entièrement coaché par les fans eux-mêmes. Une vraie révolution.

Ce premier match a offert de très bons retours : 150 000 vues en live (diffusion sur la chaine YouTube de la League et sur le live de Sport Illustrated qui pour l’occasion réalisait un live Facebook que vous pouvez visionner ci-dessous).
Le match a été visionné dans 99 pays. Les fans du monde entier ont pu participer au coaching en direct du match : 33 000 tactiques ont été proposées via l’application. Malheureusement les Screaming Eagles n’ont pas remporté leur première rencontre (défaite 78 à 47).
Dans la salle, plus de 8 000 personnes ont assistées à la rencontre dans une ambiance chaude à l’américaine.

Des investisseurs ambitieux et visionnaires

Les investisseurs américains sont connus pour leur abnégation. Pour preuve, l’un des objectifs de Ray et de ses associés, est de doubler ou tripler d’ici 3 ans les revenus classiques de la FANchise et d’ajouter une nouvelle source de revenu via le digital.
L’aventure est loin de s’arrêter puisque la startup FANchise vient tout juste d’acheter une nouvelle franchise de Football indoor, en l’occurrence Colorado Crush mais vient également de finaliser un partenariat avec la ligue pour à terme, la transformer en Interactive Football League. Pour étendre le concept à l’ensemble des clubs du championnat.
Une affaire à suivre de près.

Un concept aussi proche des fans pourrait-il être appliqué en France ou en Europe ? Nous vous donnerons des éléments d’analyse dans notre 3ème article de notre dossier spécial les fans et le sport professionnel dès demain.

 

En attendant, réagissez au concept de FANchise des Screaming Eagles avec nous sur twitter 

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Au stade, je passe plus de temps à observer les animations, le comportement du public et les actions du club que le match en lui même. J'aime le sport mais j'aime encore plus l'expérientiel. Qu'il soit dans le monde du commerce, du business ou celui du sport.

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Après la désapprobation des fans, le CF Montréal change son logo

Le CF Montréal s’ajoute à la liste des clubs qui font marche arrière après la désapprobation des fans suite à un changement d’identité.

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Après la désapprobation des fans, le CF Montréal change son logo

Le club de soccer, le football sur le continent américain, du CF Montréal revient sur sa décision de changement de logo qui avait été implanté en janvier 2021 pour concevoir un nouveau logo suite à la désapprobation des fans. 

 

Un petit tour et puis s’en va. C’est ce qui pourrait résumer le passage éphémère du logo qui restera un élément furtif de l’histoire de la franchise de Montréal suite à la désapprobation des fans. Le club a indiqué revenir en arrière pour aller dans le sens de sa communauté de partisans. 

Un changement d’identité qui n’avait pas rencontré un succès auprès des fans 

Lorsque l’on change l’identité de marque d’un club, effectivement ça ne plait pas toujours à tous. Cependant, obtenir l’approbation de sa communauté de fans est relativement important. Ça n’a pas été le cas à Montréal pour le club de football local. Auparavant connu sous le nom d’Impact Montréal, la franchise québécoise à décidé en janvier 2021 de donner un renouveau à son identité en adoptant des codes plus modernes que l’on retrouve aujourd’hui dans l’identité des entités sportives européennes. Avec un nouveau nom : CF Montréal qui signifie Club de Football Montréal et une nouvelle identité visuelle. 

 

Sauf que ce changement n’a pas pris du côté des fans. Le nom et le nouveau logo n’ont pas vraiment séduit la communauté depuis son lancement en janvier 2021. Alors l’arrivée d’un nouveau président également chef de la direction du club en la personne de Gabriel Gervais (un ancien joueur du club) va permettre de remettre le club sur un chemin plus propice à une vision positive des fans. Comme à Nîmes il y a quelques années en France ou encore à Bordeaux récemment, un nouveau logo va être dévoilé mais le nom lui restera bel et bien confirme le nouveau président du club.

“Je sais que le nom de l’Impact et le logo est un dossier sensible pour tous. Il l’a été pour moi aussi… [mais] je peux vous dire que le nom CF Montréal est là pour rester.”

Gabriel Gervais, nouveau président du CF Montréal

Le CF Montréal dévoilera donc d’ici la fin du mois de juin un tout nouveau logo qui sera utilisé à partir de la saison 2023 en MLS. Particularité, il faut noter que le club n’est pas propriétaire de sa marque de commerce et de son logo qui sont la propriété de la Major League Soccer.

Les différents logos du CF Montréal

Une situation récurrente en MLS aux États-Unis 

Comme le rapporte le média Journal Metro, le CF Montréal n’est pas le premier club en Major League Soccer concerné par ce retournement de veste. Les changements d’identités de marque se multiplient en MLS et les réactions positives ne sont pas si fréquentes dans le championnat nord américain de soccer.

La franchise de Columbus (Crew de Colombus) avait souhaité changer son identité en mai 2021, avec un nouveau nom : le Colombus SC et un nouveau logo. Un logo qui est resté 7 jours. Le club a rencontré sa communauté pour trouver un compromis. Celui de rajouter l’année de création du club, 96 sur le logo. 

 

Idem à Chicago pour la franchise de Chicago Fire. Dévoilé en 2019, le nouveau logo avait provoqué la grogne des fans. Les propriétaires du club avaient alors pris la décision de sonder sa communauté afin de trouver un logo plus adapté. Et c’est deux années plus tard qu’un nouveau logo est apparu avec cette fois-ci l’approbation des supporters. 

La co-construction, vraiment nécessaire ? 

OUI ! Nous pourrions seulement nous cantonner à cette réponse mais nous aimons chez Fanstriker donner du contexte et du sens à notre raisonnement. 
Évidemment que la co-construction n’est pas réalisable pour chacun des projets qu’un club peut mener. Cependant, il est nécessaire d’ouvrir le dialogue, de proposer la consultation de sa communauté. Pour cela, les moyens sont nombreux, il est possible d’intégrer un référent des supporters dans la prise de décision. Ce qui permet d’ajouter la voix d’un membre, ou d’un représentant de la communauté de fans dans ce changement. C’est une subtil différence, mais celle-ci a son importance. De la “simple” consultation nous pouvons ensuite basculer vers la co-création/co-construction. Avec un engagement plus fort de sa communauté dans les choix qui sont pris. 

Intégrer un acteur membre de sa communauté de fans permet d’ouvrir le dialogue et de justifier auprès de cette même communauté que leur voix a été entendue et considérée. Difficile ensuite pour les fans de critiquer un projet dont ils ont été eux mêmes partie prenante. 

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The Beer Easy, un concept de bar en libre-service au stade

“The Beer Easy” est un concept proposé par Sodexo au Smoothie King Center, un système de bar en libre-service.

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The Beer Easy, un concept de bar libre service au stade

Sodexo Live a lancé « The Beer Easy » au Smoothie King Center (anciennement New Orleans Arena) à La Nouvelle-Orléans en Louisiane. Un système de bar en libre-service proposant des sodas, des cocktails classiques, du vin et des bières locales.

 

À l’heure où nous écrivons ces lignes (environ 11h) il est encore tôt pour boire un cocktail ou une bière, même si ceci est en libre-service. Notre veille régulière en matière d’expérience des spectateurs sur Twitter nous a conduit ce matin du côté des États-Unis et plus exactement de La Nouvelle Orléans. 

Un concept de bar en libre-service dans le stade

Lors du match de NBA des New Orleans Pelicans jeudi soir au Smoothie King Center, une enceinte d’environ 18 000 places (anciennement la New Orleans Arena), le géant de la restauration collective Sodexo via sa marque Sodexo Live a proposé aux spectateurs de consommer une boisson de façon originale. 

 

Dans la section 112 de l’enceinte, la marque a implanté « The Beer Easy » (littéralement : La Bière Facile), un concept de bar en libre-service tenu par un à deux membres du personnel. Comme son nom l’indique, ce concept a pour but de faciliter la consommation de boissons au stade pour les visiteurs. 
Le principe est simple, le spectateur doit acheter un QR code à la caisse en le créditant du montant de son choix entre 10, 20 ou 30$. Ensuite il se dirige vers les pompes à boissons et scanne son QR code sur la machine qu’il souhaite. Il a le choix entre des sodas, des cocktails classiques, du vin et des bières locales. Et le tour est joué. 

La marque Sodexo revendique plusieurs avantages à travers cette innovation : un gain de temps pour les fans, un confort puisque c’est plus fluide qu’une expérience de bar standard, une expérience nouvelle et différente, un effet positif pour le personnel puisque la pression de l’affluence et de l’attente n’est plus aussi forte (hormis dans les bières), une réduction des déchets (sans doute car le fan garde son verre qui lui a été donné au moment de payer) et enfin une collecte de données précieuses et exploitables pour les organisateurs. 

Un concept vraiment nouveau ?

Alors est-ce que ce concept est-il réellement nouveau ? Et bien oui et non. Ce que l’on constate c’est qu’aux États-Unis les lieux de consommation en total libre service ou presque existent depuis longtemps. Si vous avez déjà mis les pieds aux États-Unis vous devez sans doute connaitre les Frozen Yogurt. Ces enseignes de glaces où le client se sert lui même les parfums et les toppings qu’il souhaite avant de passer en caisse pour payer auprès d’un membre du personnel. Une expérience très intéressante du point de vue du consommateur puisque grâce à cette autonomie, il est le vrai acteur de son expérience. Il a le temps de choisir (et de goûter) les saveurs pour composer sa glace.

 

Le modèle de bar en libre service quant à lui, semble exister depuis plus de 4 ans sur le continent américain. Avec des concepts similaires, le client crédite une carte pour ensuite se servir librement aux distributeurs.
En France aussi, des concepts de ce type existent. L’enseigne “Au Fut et À-Mesure” par exemple, qui s’est installée à l’OL Vallée en 2021, est un bar 2.0 qui propose à ses clients une carte RFID à créditer pour consommer librement dans le lieu. Particularité, chaque table propose une bière différente. Un iPad est également présent sur chaque table pour commander des boissons et aliments préparés par le personnel derrière le comptoir.

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