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Fan expérience aux Etats-Unis

Une course de bébés à la mi-temps d’un match de basketball

Une course de bébés à quatre pattes à la mi-temps d’un match de basketball, une animation simple qui n’est pas inédite aux États-Unis.

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Organiser une “baby race” à la mi-temps d’un match de basketball, c’est l’animation hilarante que nous avons pu voir sur les parquets de basket aux États-Unis. Ce n’est pourtant pas inédit dans ce pays.  

 

Engager les plus petits c’est l’assurance d’engager également les parents. C’est ce qu’a proposé un club de basketball américain en ACC (la conférence universitaire de la côté Ouest des États-Unis).

Des bébés et une animation hilarante

Le vendredi 15 mars dernier, le championnat universitaire de basketball ACC aux États-Unis a proposé sa première “baby race” pendant la mi-temps du match entre Pittsburgh et Boston College.
Au total, ce sont 6 parents qui ont positionnés leur bébé sur une ligne de départ sur le parquet. Chaque parent était placé de chaque côté de ligne, un présent au départ pour “lancer” la course et un second à l’arrivée pour encourager et accueillir leur enfant.
La distance à parcourir par les jeunes pousses représentait la moitié de l’ensemble du parquet de basketball.

L’effort est peut-être encore plus important pour les parents que pour leur enfant. Ils doivent “pousser” leur athlète pour finir en tête.
Le public joue lui aussi un rôle important en encourageant les bébés. L’arrivée est d’ailleurs très encouragée par les spectateurs.

Pour réduire le risque lié à une durée trop importante, les enfants avaient 3 minutes maximum pour rejoindre la ligne d’arrivée. Ce type d’activité peut en effet durer assez longtemps selon le niveau de compréhension des participants.

Le principe des “baby races” est assez fréquent dans le sport américain. Fin 2018, les Pacers (NBA) organisaient déjà une course sur leur parquet pendant la mi-temps. C’était cette fois-ci 8 bébés qui concouraient avec le même principe. Chaque bébé avait un numéro allant de 1 à 8 et portait un maillot de la franchise américaine.

Dans certaines franchises de NBA, l’animation est mieux préparée que pour d’autres. Chez les Bulls de Chicago, chaque enfant a la chance d’être présenté avec ses parents comme un joueur de l’équipe. Sa photo, son numéro et son nom sont diffusés sur l’écran géant.

Récemment le même concept a été organisé par les Green Bay Gamblers (championnat USHL) dans le Wisconsin… sur la glace d’un match de Hockey sur glace. Une protection avait été installée pour que cela puisse être possible. Et ici encore, les enfants portaient tous un tee-shirt aux couleurs du club avec le logo.

Hormis celle de Pittsburg qui est présentée par l’assureur New York life (il nous a fallu chercher durement pour trouver qui était sponsor), ces animations ne semblent pas sponsorisées. Pourtant nous pourrions imaginer qu’une marque concernée par l’univers des bébés du type Pampers puissent créer ou sponsoriser cette animation. D’autant plus que les couches pour bébé qui représentent un certain coût pour une famille pourraient être le gain pour la famille qui l’emporte. Cela serait une opportunité d’attirer un nouveau public, plus familial.

Des animations à coût zéro ou presque

Cette animation fait partie des actions pouvant être réalisées en ne représentant presque aucune dépense.
Dans un environnement qui s’oriente vers l’ultra digitalisation du sport et de la façon dont nous le consommons, il faut parfois des choses simples et de petites idées pour réaliser une animation qui touche les fans.

L’animateur est aussi l’un des acteurs principaux de la réussite d’une animation. Dans l’exemple des baby race, le speaker donne autant d’énergie qu’il pourrait le faire pour commenter une action de jeu. De plus, ces actions avec les enfants laisserons de beaux souvenirs partagés en vidéo, que l’enfant pourra revoir une fois adulte. Cela scellera un lien plus fort avec la franchise ou le club concerné.

Il y a quelques jours, nous partagions sur les réseaux sociaux une vidéo d’une course similaire à Sacramento en NBA à quatre pattes entre des papas et la mascotte avec leur enfant sur le dos.

Le risque de ces animations est finalement assez faible pour le club ou l’organisateur. Le seul risque majeur est peut-être celui de se ridiculiser sur les réseaux sociaux si ce n’est pas à la hauteur. Cependant, les dépenses engendrées restent très faibles par rapport à une animation sponsorisée et développée par une agence de communication ou d’événementiel. Le jeu en vaut la chandelle.

S’il n’y a donc qu’une chose à retenir de cet article : pensez aux choses simples et tentez le.

 

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Au stade, je passe plus de temps à observer les animations, le comportement du public et les actions du club que le match en lui même. J'aime le sport mais j'aime encore plus l'expérientiel. Qu'il soit dans le monde du commerce, du business ou celui du sport.

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Fan expérience aux Etats-Unis

Après la désapprobation des fans, le CF Montréal change son logo

Le CF Montréal s’ajoute à la liste des clubs qui font marche arrière après la désapprobation des fans suite à un changement d’identité.

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Après la désapprobation des fans, le CF Montréal change son logo

Le club de soccer, le football sur le continent américain, du CF Montréal revient sur sa décision de changement de logo qui avait été implanté en janvier 2021 pour concevoir un nouveau logo suite à la désapprobation des fans. 

 

Un petit tour et puis s’en va. C’est ce qui pourrait résumer le passage éphémère du logo qui restera un élément furtif de l’histoire de la franchise de Montréal suite à la désapprobation des fans. Le club a indiqué revenir en arrière pour aller dans le sens de sa communauté de partisans. 

Un changement d’identité qui n’avait pas rencontré un succès auprès des fans 

Lorsque l’on change l’identité de marque d’un club, effectivement ça ne plait pas toujours à tous. Cependant, obtenir l’approbation de sa communauté de fans est relativement important. Ça n’a pas été le cas à Montréal pour le club de football local. Auparavant connu sous le nom d’Impact Montréal, la franchise québécoise à décidé en janvier 2021 de donner un renouveau à son identité en adoptant des codes plus modernes que l’on retrouve aujourd’hui dans l’identité des entités sportives européennes. Avec un nouveau nom : CF Montréal qui signifie Club de Football Montréal et une nouvelle identité visuelle. 

 

Sauf que ce changement n’a pas pris du côté des fans. Le nom et le nouveau logo n’ont pas vraiment séduit la communauté depuis son lancement en janvier 2021. Alors l’arrivée d’un nouveau président également chef de la direction du club en la personne de Gabriel Gervais (un ancien joueur du club) va permettre de remettre le club sur un chemin plus propice à une vision positive des fans. Comme à Nîmes il y a quelques années en France ou encore à Bordeaux récemment, un nouveau logo va être dévoilé mais le nom lui restera bel et bien confirme le nouveau président du club.

“Je sais que le nom de l’Impact et le logo est un dossier sensible pour tous. Il l’a été pour moi aussi… [mais] je peux vous dire que le nom CF Montréal est là pour rester.”

Gabriel Gervais, nouveau président du CF Montréal

Le CF Montréal dévoilera donc d’ici la fin du mois de juin un tout nouveau logo qui sera utilisé à partir de la saison 2023 en MLS. Particularité, il faut noter que le club n’est pas propriétaire de sa marque de commerce et de son logo qui sont la propriété de la Major League Soccer.

Les différents logos du CF Montréal

Une situation récurrente en MLS aux États-Unis 

Comme le rapporte le média Journal Metro, le CF Montréal n’est pas le premier club en Major League Soccer concerné par ce retournement de veste. Les changements d’identités de marque se multiplient en MLS et les réactions positives ne sont pas si fréquentes dans le championnat nord américain de soccer.

La franchise de Columbus (Crew de Colombus) avait souhaité changer son identité en mai 2021, avec un nouveau nom : le Colombus SC et un nouveau logo. Un logo qui est resté 7 jours. Le club a rencontré sa communauté pour trouver un compromis. Celui de rajouter l’année de création du club, 96 sur le logo. 

 

Idem à Chicago pour la franchise de Chicago Fire. Dévoilé en 2019, le nouveau logo avait provoqué la grogne des fans. Les propriétaires du club avaient alors pris la décision de sonder sa communauté afin de trouver un logo plus adapté. Et c’est deux années plus tard qu’un nouveau logo est apparu avec cette fois-ci l’approbation des supporters. 

La co-construction, vraiment nécessaire ? 

OUI ! Nous pourrions seulement nous cantonner à cette réponse mais nous aimons chez Fanstriker donner du contexte et du sens à notre raisonnement. 
Évidemment que la co-construction n’est pas réalisable pour chacun des projets qu’un club peut mener. Cependant, il est nécessaire d’ouvrir le dialogue, de proposer la consultation de sa communauté. Pour cela, les moyens sont nombreux, il est possible d’intégrer un référent des supporters dans la prise de décision. Ce qui permet d’ajouter la voix d’un membre, ou d’un représentant de la communauté de fans dans ce changement. C’est une subtil différence, mais celle-ci a son importance. De la “simple” consultation nous pouvons ensuite basculer vers la co-création/co-construction. Avec un engagement plus fort de sa communauté dans les choix qui sont pris. 

Intégrer un acteur membre de sa communauté de fans permet d’ouvrir le dialogue et de justifier auprès de cette même communauté que leur voix a été entendue et considérée. Difficile ensuite pour les fans de critiquer un projet dont ils ont été eux mêmes partie prenante. 

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The Beer Easy, un concept de bar en libre-service au stade

“The Beer Easy” est un concept proposé par Sodexo au Smoothie King Center, un système de bar en libre-service.

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The Beer Easy, un concept de bar libre service au stade

Sodexo Live a lancé « The Beer Easy » au Smoothie King Center (anciennement New Orleans Arena) à La Nouvelle-Orléans en Louisiane. Un système de bar en libre-service proposant des sodas, des cocktails classiques, du vin et des bières locales.

 

À l’heure où nous écrivons ces lignes (environ 11h) il est encore tôt pour boire un cocktail ou une bière, même si ceci est en libre-service. Notre veille régulière en matière d’expérience des spectateurs sur Twitter nous a conduit ce matin du côté des États-Unis et plus exactement de La Nouvelle Orléans. 

Un concept de bar en libre-service dans le stade

Lors du match de NBA des New Orleans Pelicans jeudi soir au Smoothie King Center, une enceinte d’environ 18 000 places (anciennement la New Orleans Arena), le géant de la restauration collective Sodexo via sa marque Sodexo Live a proposé aux spectateurs de consommer une boisson de façon originale. 

 

Dans la section 112 de l’enceinte, la marque a implanté « The Beer Easy » (littéralement : La Bière Facile), un concept de bar en libre-service tenu par un à deux membres du personnel. Comme son nom l’indique, ce concept a pour but de faciliter la consommation de boissons au stade pour les visiteurs. 
Le principe est simple, le spectateur doit acheter un QR code à la caisse en le créditant du montant de son choix entre 10, 20 ou 30$. Ensuite il se dirige vers les pompes à boissons et scanne son QR code sur la machine qu’il souhaite. Il a le choix entre des sodas, des cocktails classiques, du vin et des bières locales. Et le tour est joué. 

La marque Sodexo revendique plusieurs avantages à travers cette innovation : un gain de temps pour les fans, un confort puisque c’est plus fluide qu’une expérience de bar standard, une expérience nouvelle et différente, un effet positif pour le personnel puisque la pression de l’affluence et de l’attente n’est plus aussi forte (hormis dans les bières), une réduction des déchets (sans doute car le fan garde son verre qui lui a été donné au moment de payer) et enfin une collecte de données précieuses et exploitables pour les organisateurs. 

Un concept vraiment nouveau ?

Alors est-ce que ce concept est-il réellement nouveau ? Et bien oui et non. Ce que l’on constate c’est qu’aux États-Unis les lieux de consommation en total libre service ou presque existent depuis longtemps. Si vous avez déjà mis les pieds aux États-Unis vous devez sans doute connaitre les Frozen Yogurt. Ces enseignes de glaces où le client se sert lui même les parfums et les toppings qu’il souhaite avant de passer en caisse pour payer auprès d’un membre du personnel. Une expérience très intéressante du point de vue du consommateur puisque grâce à cette autonomie, il est le vrai acteur de son expérience. Il a le temps de choisir (et de goûter) les saveurs pour composer sa glace.

 

Le modèle de bar en libre service quant à lui, semble exister depuis plus de 4 ans sur le continent américain. Avec des concepts similaires, le client crédite une carte pour ensuite se servir librement aux distributeurs.
En France aussi, des concepts de ce type existent. L’enseigne “Au Fut et À-Mesure” par exemple, qui s’est installée à l’OL Vallée en 2021, est un bar 2.0 qui propose à ses clients une carte RFID à créditer pour consommer librement dans le lieu. Particularité, chaque table propose une bière différente. Un iPad est également présent sur chaque table pour commander des boissons et aliments préparés par le personnel derrière le comptoir.

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